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"Les craquelures se souviennent", 2021
Installation In situ, Paris, France

Les lieux nous dictent des mots, des phrases. Les murs y sont les témoins du temps et murmurent les rires et cris autrefois entendus. Un son s’écoute alors. Doux, léger, vibrant. Le son de la mémoire. La mémoire qui parle. 

Durant cette exposition collective dans un gymnase désaffecté, j’ai décidé de travailler à même le lieu et de créer à partir des éléments trouvés sur place. 

La poussière des murs dessine des textes au sol.

Les balles, collectées sur le terrain de tennis,  s’explosent et s’exposent comme si elles avaient rebondi si fort qu’elles n’avaient jamais atteint le sol. Elles forment ainsi une cartographie,, image d’un monde sans frontière ni limite.

Les raquettes tissées s’incrustent dans les façades et les craquelures des murs de la salle de danse tentent de se réparer. Le temps agit sur nous. Mais peut-on agir sur le temps ?

Dans les vestiaires, l’eau coule encore. Ainsi, lieux gardent parfois les traces de ceux qui les ont habités.

Ici, une sélection de travaux In situ présentés lors de l’exposition « Oh, drome », 2021.

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